• Les scénarios « Et si… » – Partie 1 : Vente garantie de domicile

    22-09-2016

    Bienvenue à notre nouvelle série : Les scénarios « Et si… »

    « Et si j’escaladais cette montagne … », ou « Et si je pouvais tout voir … ».  Il est normal de songer à des scénarios hypothétiques qui pourraient faire une différence dans notre vie. Pour nous, c’est le scénario suivant : Et si nous pouvions changer le monde, celui de la réinstallation, que ferions-nous?

    Ayant conclu notre série, Le bon, le mauvais et le laid, nous vous présentons cette nouvelle série pour provoquer une réflexion plus progressive sur le design des programmes de réinstallation. On ne sait jamais ce qui peut en découler …

    Voici le premier chapitre de la série :

    Et si on supprimait la vente garantie de domicile du programme de relogement ? À quoi pourrait-on s’attendre ? C’est une décision que contemplent plusieurs gestionnaires de programmes qui existent depuis longtemps.

    Les entreprises cherchent à limiter leurs engagements financiers, particulièrement pendant les périodes de contraintes budgétaires. Elles veulent à tout prix éviter d’énormes dépenses imprévues et ses gestionnaires songent particulièrement à mitiger ou même éliminer les risques associés au programme de vente garantie de domicile.

    Les conséquences d’une telle décision peuvent être multiples et variées si la mise en œuvre n’est pas abordée avec prudence et délicatesse. Vous connaissez sûrement l’expression « être lancé à la fausse aux lions » ?

    Voici trois approches à considérer :

    L’approche « fausse aux lions »

    Cette approche n’est recommandée qu’en situation dramatique lorsque l’entreprise accepte de faire face à une forte opposition de la part de ses employés. La suppression d’un seul coup du programme de vente garantie aurait l’effet de réduire l’intérêt à accepter une affection d’une grande proportion d’employés qui ont toujours compté recevoir ce niveau de soutien.

    De plus en plus, avec le resserrement ou la disparition des régimes de retraite, les employés perçoivent le domicile comme un élément important de leur portefeuille financier et ceux dont la carrière tire fin hésiteront d’en mettre la valeur à risque.

    L’approche « petit lion apprivoisé »

    Certaines entreprises abordent le changement par étapes visant à réduire les coûts. La politique peut être modifiée de façon à offrir deux ou plusieurs niveaux de protection dépendant des circonstances, par exemple, selon le niveau d’emploi ou le besoin de réinstallation (employé prometteur, développement de carrière, employé permanent, etc.)

    Les coûts de l’employeur peuvent être réduits en attribuant un pourcentage des frais aux employés ou en imposant des limites sur les prestations.

    L’approche « se réfugier dans l’arbre »

    L’entreprise pourrait, par exemple, conserver la politique telle qu’elle, mais adopter des pratiques qui évitent l’accès à ce volet du programme. Elle pourrait décider de faire le recrutement au niveau local seulement. Elle pourrait aussi choisir de se concentrer sur des politiques différentes ou modifiées, c’est-à-dire sans cet avantage, en visant des employés prêts à s’offrir volontairement afin de bénéficier d’une expérience de développement de carrière, ou n’offrir que des postes non admissibles au programme de vente garantie.

    L’approche «… ce n’est qu’un chat »

    Certaines entreprises se lancent dans un processus de suppression progressif, en commençant par un partage des coûts tel que décrit plus haut, suivi d’une période où la vente garantie n’est offerte qu’à certains groupes d’employés définis. La suppression complète suit une période transitoire durant laquelle certaines exceptions peuvent être acceptées. L’opposition de la part des employés peut être mitigée par un plan de communication et des échanges.

     

    Restez branchés pour nos prochains numéros :

    Et, si … nous nous défaisions du programme traditionnel de vente garantie de domiciles …

    Et, si … l’employeur et l’employé partageaient la responsabilité du risque associé à la vente difficile de propriétés, c’est-à-dire normalement non admissibles.

    Et, si … nous nous éloignions du modèle de relogement traditionnel et pour définir le modèle optimal particulier à une entreprise pour le transfert de l’administration interne à une impartition…

    Et, si … nous changions la façon de transiger avec les courtiers et agents immobiliers …

    Et, si … nous adoptions une approche simple de somme forfaitaire pour les nouvelles embauches …