• Mobilité mondiale et COVID-19 — mise à jour

    24-03-2020

    Notre blogue du 19 février dernier dressait une liste de problèmes de réinstallations susceptibles de survenir en raison de la maladie à coronavirus COVID-19. Depuis, l’Organisation mondiale de la santé a qualifié la crise de pandémie mondiale. Outre les exigences d’isolement des personnes vulnérables et affectées, les personnes en bonne santé doivent rester à la maison autant que possible et pratiquer la distanciation sociale. De plus, un grand nombre de pays ont fermé leurs frontières ou restreint l’accès, y compris le Canada et les États-Unis. Que signifie cette pandémie pour les entreprises et leurs besoins en matière de mobilité ?

    Au cours de cette période inquiétante, nous nous engageons à vous informer sur ce qui se passe dans le domaine de la mobilité pour vous aider à vous diriger dans ce terrain inconnu.

    Dans cette dernière mise à jour, nous partageons les résultats d’une enquête récente et faisons le point sur les mesures d’adaptation de l’industrie du transport terrestre et maritime.

    Sondage

    Nous avons mené un sondage à la fin de février, et bien que la situation au Canada et partout au monde ait considérablement évolué depuis, nous aimerions partager certains des résultats :

    – Un bon nombre des participants indiquaient que le coronavirus avait affecté leurs voyages d’affaires et les réinstallations, mais pour la plupart, pas de manière importante au moment du sondage.

    – Pour ceux qui avaient des réinstallations en cours, quelques-uns comptaient des employés réticents à procéder, ainsi que des problèmes d’immigration, de logement temporaire et d’expédition. Plusieurs ont toutefois reconnu que ces questions augmenteraient en nombre et qu’il faudrait s’y attaquer à l’avenir.

    – Très peu des participants avaient constaté d’augmentation importante des coûts de mobilité ou apportaient des changements à leurs programmes.

    L’expérience mondiale est très différente de ce qu’elle était à la fin de février. Nous vous invitons à nous faire savoir comment votre organisation s’adapte.

    Dernières nouvelles sur le déplacement des biens ménager

    À l’échelle nationale :

    – Les déménageurs sont toujours en activité, en prenant des mesures nécessaires pour améliorer l’hygiène et assurer la distanciation sociale, ainsi que pour surveiller la santé de leurs employés.

    – Ces entreprises connaissent une baisse significative de leurs activités, les clients retardant ou annulant les réinstallations. Attendez-vous à devoir faire des ajustements, car une réduction de la capacité est probable à la suite de mises à pied.

    – Les estimations de frais d’expédition sont effectuées par téléphone et vidéoconférence.

    Sur le front international/transfrontalier :

    – Les fermetures de frontières n’affectent généralement pas l’expédition de marchandises. Le transport de marchandises, y compris les biens ménagers, est permis entre le Canada et les États-Unis.

    – En ce qui concerne les expéditions maritimes :

    * Les ports fonctionnent toujours, mais les chargements et déchargements pourraient être affectés par des ralentissements possibles du transport terrestre.

    * Les grandes compagnies maritimes ont prévu une fréquence de départs réduite.

    – Les différents bureaux de contrôle des douanes et des frontières continuent de traiter les expéditions, mais il est raisonnable de s’attendre à des retards, car certains pays pourraient réduire leur personnel.

    – En raison des incertitudes entourant les voyages, il est recommandé de diviser les envois avec une partie (articles non essentiels) expédiée par voie maritime, et l’autre, par avion pour que le transféré y ait accès.

    – Dans le cas où une expédition serait retenue, sans faute du transféré (conteneur, déménageur ou dédouanement non disponibles), le déménageur demandera à l’assureur maritime de coordonner le processus et d’informer les parties des coûts pour lesquels ils sont responsables.

    – Si un envoi arrive au bureau des douanes et que l’employé ne peut pas s’y rendre pour l’accepter, l’envoi sera placé en caution. Les frais de manutention, d’entreposage et de livraison éventuelle s’ajouteront séparément. Ces frais sont calculés en fonction de la taille de l’expédition, par exemple, une charge de mille livres en entrepôt pendant un mois se traduit en un coût supplémentaire d’environ 2 000 $.

    Nous ferons tout notre possible pour vous envoyer des mises à jour régulières. N’hésitez pas à nous parler de vos expériences (bonnes ou mauvaises) et/ou de vos préoccupations. Nous serons heureux de préparer un blogue pour partager des informations pertinentes et des réflexions sur ces questions.