• La réinstallation : Les scénarios « Et si… » (Partie 2)

    30-05-2017

    Si on se défaisait du régime traditionnel de vente garantie de domicile, que penseriez-vous d’intégrer ces activités dans une stratégie de gestion de risques redéfinie ?

    Imaginez un modèle de gestion de risques « partagée » dont le « prix de vente de base » du domicile à vendre est négocié et la stratégie de marketing vise à mitiger les risques autant pour l’employeur que l’employé.

    En travaillant ensemble, chacun assume une partie du risque et accepte la responsabilité d’atténuer les pertes (et, possiblement, de partager les gains). Cette approche favoriserait une collaboration au niveau du marketing et une réduction des coûts ainsi que des demandes d’exceptions.

    Est-ce que cette vision pourrait mener à :

    – Une réduction des risques et des coûts d’un relogement assujetti à un programme de vente garantie ?

    – L’établissement de prix de propriétés plus étroitement liés la réalité du marché ?

    – Des employés mieux informés au sujet du coût réel de la réinstallation et, par la suite, mieux disposés à entreprendre des discussions « raisonnables » autour des dispositions du programme et des demandes d’exceptions ?

    – Un plus grand nombre de ventes avant le recours aux procédures de prises en charge?

    – Une réduction des frais légaux, du nombre de propriétés en inventaire et de leurs coûts de maintien ?

    Et bien, la réponse est OUI !

    Alors, est-ce que ce nouveau modèle de gestion de risques partagée pourrait commencer, au moment de l’offre de réinstallation, avec une estimation de la valeur du domicile, suivie d’une discussion ouverte et franche avec l’employé.

    Les modalités du programme de vente se présenteraient comme suit:

    Établissement de la valeur marchande (VM)

    Utilisation de données externes sur les prix et les conditions historiques du marché (évaluateurs) et courant (courtiers)

    Mises à jour mensuelles des données et ajustements des prévisions en fonction des fluctuations réelles du marché local

    Établissement du prix de vente de base (PVB)

    Négociation du montant entre l’employeur et l’employé, dont la formule de calcul comprend les facteurs suivants :

    – Un pourcentage de la valeur marchande (VM) reflétant une période d’inoccupation estimée

    – Un facteur indiquant la condition du domicile une fois libéré

    – Des prévisions fondées sur les éléments moteurs du marché

    Inscription au marché immobilier

    L’employé et l’employeur décident conjointement du calendrier de vente et de la stratégie de marketing

    Vente et transfert de la propriété

    L’employé et l’employeur revoient et négocient conjointement les offres et les conditions de vente, avant et après le transfert de propriété

    Paiement final à l’employé

    Un paiement final négocié, nonobstant que les documents ont été fournis à l’employé au préalable pour assurer le financement hypothécaire

     

    Les entreprises moins intéressées à augmenter leur niveau d’activité peuvent autoriser les fournisseurs de services à transiger directement avec l’employé à l’intérieur de paramètres bien définis.
    Ce modèle demande que l’employeur participe plus activement à la gestion du programme de réinstallation et qu’il invite l’employé à discuter de façon collaborative et réaliste des différents scénarios qui se présentent.  Cette approche intéressera particulièrement les entreprises cherchant à redéfinir la distribution des activités de relogement entre son personnel et les fournisseurs externes et à rapatrier le processus décisionnel afin d’exercer une plus grande influence sur les résultats.

    Si on considère que le régime de vente de domicile et les coûts qui y sont associés remontent à près de 38 % du coût d’une réinstallation, serait-il temps d’envisager des moyens plus efficaces de gérer ces avantages ainsi que les attentes des employés ?

     

    Ces idées valent-elles la peine d’être explorées ?