• Ventes de résidences – solutions faciles et rapides à introduire

    30-07-2018

    En vous concentrant sur les dispositions de votre politique de réinstallation les plus faciles à modifier, vous pouvez améliorer la rentabilité de votre programme tout en affectant de façon minimale l’expérience des employés. Généralement, ces solutions rapides peuvent être introduites sans trop de fanfare ou de perturbation.

    (Source: Coûts de réinstallations domestiques, Ward O’Farrell Consultants Inc.)

    La vente de la résidence est un bon point de départ. Cet avantage représente entre 25 % et 30 % du coût total d’une réinstallation domestique et les deux dépenses les plus importantes sont les commissions immobilières et les pénalités de libération d’hypothèque.

    L’introduction de quelques modifications mineures resserrera la politique et la rendra moins vulnérable à l’abus ou à des coûts déraisonnables.

    Commission immobilière

     Les réinstallations peuvent constituer des fichiers attrayants pour les courtiers immobiliers compte tenu du potentiel de retour d’affaires. Ce facteur peut occasionner des économies pour le programme : une réduction de 1 % du taux de commission pour ces dossiers (de 6 % à 5 % du prix de vente, par exemple) entraînera une réduction de jusqu’à 3 % du coût total des réinstallations.

    Ces économies peuvent provenir directement d’une réduction du taux de commission versé aux agents immobiliers, mais si vous estimez qu’ils ou elles devraient être rémunérés pour la complexité et l’urgence souvent associées à ces types de relogement, songez à demander que les frais de participation au réseau de fournisseurs prélevés par les sociétés de gestion des réinstallations (SGR) soient réduits ou redirigés vers votre entreprise.[1]

    Des frais de participation (ou frais de renvoi), à environ 1 % du prix de vente, sont prélevés par la majorité des SGR de l’agent immobilier à l’origine ainsi que de celui à la destination.  Les entreprises clientes doivent s’assurer de bien comprendre la structure de rémunération de la SGR et la façon dont ces frais se reflètent dans le coût global du programme. Si des frais de renvoi sont perçus, pourraient-ils être utilisés pour réduire les coûts liés au dossier ou être remboursés à l’entreprise?[2]

    Pénalités de libération d’hypothèque

     Les programmes de réinstallation qui remboursent la pénalité de libération d’hypothèque sont vulnérables à une utilisation inappropriée. Une disposition faiblement libellée donne la possibilité à un employé de mettre fin à une hypothèque à taux d’intérêt élevé afin d’en négocier une meilleure pour sa nouvelle résidence.  Ce ne devrait pas être l’intention de cet avantage.

    Ces activités peuvent être contenues en ajoutant une ou une combinaison des limites et restrictions suivantes :

    – Rembourser seulement si l’hypothèque n’est pas transférable

    – Plafonner le remboursement à un montant équivalent à 2 ou 3 mois de pénalités

    – Imposer un plafond de 5 000 $ à 10 000 $ sur le remboursement

    – Exiger une amalgamation des anciennes et nouvelles hypothèques, si l’option est disponible

    – Exiger que la nouvelle hypothèque soit transférable

    Il pourrait également être utile d’offrir les services d’un consultant pour aider l’employé à comprendre toutes les options hypothécaires à leur portée.

    L’élaboration des politiques de réinstallation se fait généralement dans le contexte d’une période particulière. À mesure que les temps changent, de nouvelles circonstances entraînent le besoin de faire des modifications sans nécessairement devoir aborder une révision complète de la politique. Les entreprises peuvent alors se pencher vers des solutions faciles et rapides, telles que celles décrites, pour protéger la rentabilité et l’encadrement du programme.

    [1] Plus d’informations sur les professionnels de l’immobilier dans un précédent blog de notre série Les scénarios « Et si… », Partie 4 : Comment traitons-nous les professionnels de l’immobilier ?

    [2] Plus d’informations sur les frais de renvoi dans un blog précédent intitulé : Retour au principe de « rémunération à l’acte »