• Le bon, le mauvais et le laid – Partie 1

    21-03-2016

    La récente cérémonie des Oscars nous rappelle un des plus grands films à ne pas remporter une statuette, Le bon, la brute et le truand (The Good, The Bad and the Ugly).  Le titre du film nous inspire à vous présenter notre palmarès 2015 pour chacune de ses catégorisations que nous surnommons : le bon, le mauvais et le laid.

    Fournisseurs de services de relogement

    Le bon

    La mondialisation nous offre plus de choix. Le Canada a vu disparaître plusieurs compagnies de services de relogement, soit par acquisition (La Prudentielle) ou en retirant leurs services du marché (Remax). Malgré ces départs, l’arrivée d’un plus grand nombre de nouvelles petites entreprises contribue au maintien d’un marché fort et assure une bonne compétition au niveau des prix.

    Ayant comme objectif d’améliorer leur programme de relogement tout en évitant des compressions budgétaires, les entreprises reconnaissent enfin que l’introduction d’une politique de relogement flexible représente une meilleure pratique d’affaires. Les compagnies de services de relogement qui, jusqu’à récemment, démontraient une certaine réticence, se sont adaptées et ont modifiées leur approche ainsi que leurs procédures et programmes de formation, afin de bien servir les employés bénéficiant d’un compte flexible.

    Les agences de services de relogement de petites tailles jouent un rôle de plus en plus important dans l’industrie puisqu’elles peuvent s’adapter plus rapidement aux fluctuations démographiques des entreprises ainsi qu’aux changements de services qui en découlent.

    Le mauvais

    Les compagnies de services de relogement ont régulièrement de la difficulté à négocier la haute saison des déménagements (fin printemps/début été) avec suffisamment de ressources et doivent faire face à des cotes de satisfaction variables de la part des employés affectés durant ces périodes.

    Les entreprises sont toujours à la recherche d’outils pour les aider à gérer leurs programmes et les compagnies de services de relogement s’efforcent à développer des logiciels pour répondre à ces besoins. Bien que les améliorations au niveau de l’accès à l’information en ligne soient appréciées, la mise en œuvre demeure difficile. Notre expérience autour de cette question, par contre, est plus positive que négative.

    Le laid

    Le système de frais de renvoi ou d’honoraires se présente au client comme une méthode attrayante de rendre les fournisseurs responsables du financement du programme de relogement. Il faut comprendre, par contre, que ce système fonctionne avec un grand manque de transparence. Les abus chez certaines compagnies de services de relogement créent un déséquilibre dans la distribution du revenu parmi les fournisseurs dont les conséquences se font ressentir chez les principales parties prenantes. Dans ces cas, les employés mutés reçoivent des services inférieurs de fournisseurs qui ont vu leur revenu diminuer au point où ils ont du mal à se procurer les ressources nécessaires, particulièrement durant les saisons occupées.

    Ce système de frais de renvoi permet aux compagnies de relogement de profiter d’une facturation gonflée ou erronée puisqu’elles recueillent un pourcentage des frais des fournisseurs. Le résultant de ce conflit d’intérêt, ainsi que la réticence chez certaines compagnies de services de relogement de dévoiler les manœuvres malhonnêtes de leurs fournisseurs, est un coût d’opération plus élevé pour le client.